Votre petit Socrate de poche!
Socrate questionnait les gens en marchant.
Tout en leur faisant entrevoir ce qu’ils ignoraient, alors qu’ils croyaient le savoir, il leur enjoignait d’apprendre à réfléchir par eux-mêmes, selon la devise inscrite au fronton du temple de Delphes : connais-toi toi-même.
Le kaléidoscope de l’expérience, c’est un peu comme si vous aviez Socrate dans la poche, que vous sortez de temps à autre pour qu’il vous pose des questions… Ce petit questionneur (im)pertinent peut vous accompagner pratiquement en toutes circonstances et vous aidera à vous connaître vous-mêmes.
Avec les applications et témoignagnes concernant le kaléidoscope, je me suis aperçu d'un parallèle intéressant: Socrate avait le don d'irriter ses concitoyens parce qu'il leur faisait voir que ce qu'ils croyaient savoir ils ne le connaissaient pas. Et qu'au fond ils ne savaient rien. Bien des siècles plus tard, la psychologie nous dit à peu près la même chose: ce qui guide le plus notre conduite est inconscient. Avec les "liens insolites" que le kaléidoscope de l'expérience suscite, il apparaît aujourd'hui qu'il s'agit bien d'un outil qui ouvre aussi des portes sur l'inconscient.
C'est là une découverte majeure provenant de l'application d'une technique nouvelle, car ce n'était pas mon intention originelle. J'en suis le premier surpris, mais l'inventeur ne sait jamais très bien ce qu'il a inventé... Peut-être que les psys m'en voudront de mettre ainsi à disposition un outil qui peut empiéter sur leur "territoire", mais par ailleurs personne ne peut légitimement revendiquer le monopole de l'inconscient!...
A chacun ses techniques! ou l'absence de technique systématique, comme le reconnaissait Jung lui-même: "On m'a souvent demandé quelle était ma méthode psychothérapeutique ou analytique: je ne peux donner de réponse univoque. La thérapie est différente dans chaque cas. Quand un médecin me dit qu'il "obéit" strictement à telle ou telle "méthode", je doute de ses résultats thérapeutiques. (...) Je traite chaque malade aussi individuellement qu'il m'est possible, car la solution du problème est toujours personnelle (...). Naturellement, il faut qu'un médecin connaisse les prétendues "méthodes". Mais il doit se garder de se fixer sur une voie déterminée, routinière. (...) C'est très précisément avec intention que j'évite d'être systématique" (C.G. Jung: "Ma vie". Souvenirs, rêves et pensées, Paris: Editions Gallimard, 1973, p. 216).
La "méthode" du kaléidoscope n'est pas plus que tout autre une panacée ou une meilleure technique. Elle n'est qu'une technique parmi d'autres. Elle ne promet ni ne garantit rien. Mais il semble qu'elle se révèle déjà bénéfique pour ses utilisateurs. Et ce n'est pas être "malade" que d'être simplement et sainement curieux de la vie et désireux de mieux se connaître soi-même. Si vous cherchez à mieux vous connaître vous-même, cet outil vous offre donc un important potentiel de découvertes et cela pour une somme modique.